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DROPZONE
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Auteurs
David J. Lewis
Hawk Wargames
2012
DROPZONE COMMANDER
Dropzone Commander (ou DzC) est un vrai wargame avec figurines. Souvent présenté comme des "échecs sur une table de jeu", DzC dépoussière le jeu à petite échelle (10mm) en présentant des règles simples, efficaces et dynamiques. Que demandez de plus ?
Pour les vieux de la vieille comme Bertrand ou moi-même - enfin, surtout Bertrand - , nos souvenirs se remémorent les bons moments d'Adeptus Titanicus et Space Marines (Games Workshop). Les parties qui duraient une éternité et qui proposaient quelques défis stratégiques pour autant que votre stratégie n'était pas ruinée par de mauvais lancers de dés (cas récurrents dans les jeux GW, reconnaissons-le).
Problème majeur pour notre Epic préféré : trop de mises à jour, de modifications, et autres ajouts par forcément très utiles, comme tout bon jeu produit par GW, le jeu s'essoufle et terminera sa vie ludique sur une étagère, ou au pire dans un carton au fond du garage.
Il aura fallu attendre pratiquement 20 ans avant qu'un illustre inconnu se lance dans la création d'un jeu qui allait boulverser notre univers ludique. David J. Lewis, communément appelé par son sobriquet "Dave".
Dave, donc, est un ancien de Spartan Games (Firestorm Armada) qui aura fait ses armes là-bas. Bonne école si on peut dire, vu qu'il a pu se lancer dans la création de son propre jeu.
PRÉSENTATION
Voir l'Open the Box de
Dropzone Commander
Dropzone Commander - ou DzC pour les intimes.
DzC est un vrai jeu stratégique, qui va vous demander de l'entrainement, de la pratique et vous reposer sur autre chose que de simples jets de dés : votre cervelle !
Alors, comment ça marche DzC ?
Chaque joueur va contrôler une armée parmi les cinq existantes à ce jour (UCM, PHR, Shaltari, Scourge et Resistance - Hawk Wargames a annoncé qu'il y aura huit armées au final) afin de se mettre gentiment sur la tronche au travers de nombreux scénarii de capture d'Objectifs, d'affrontement et autres joyeusetés.
L'intérêt de DzC repose sur le mouvement et le dynamisme général. Les joueurs contrôlent des armées composées de chars (légers, lourds, antiaérien, etc.), d'unités d'infanterie (pour récupérer les objectifs planqués dans de gros immeubles), et des unités aériennes (chasseurs, intercepteurs et surtout les transports). Car voilà le plus de ce jeu : les transports aériens qui vont permettre de repositionner rapidement les unités sur le terrain pour contrôler les zones de combats.
Et là est tout le sel de DzC : les mouvements, le positionnement et les repositionnements.
Et gardez bien à l'esprit que si votre stratégie est mauvaise ou s'il vous prend de changer d'idée en cours de partie, vous avez de très grande chance de vous faire écraser.

DzC se situe principalement au coeur de villes dotées de nombreux immeubles de différentes tailles. Rien que l'aspect esthétiques de DzC donnent directement envie de tester ce jeu. Ensuite, on tombe sur les figurines qui sont toutes plus superbes que les autres. Dave qui s'est chargé de tout réaliser (background, règles, figurines, décors, etc.) n'a pas fait les choses à moitié. On reconnaît ci et là les diverses inspirations qui ont donné naissance à DzC et tant mieux pour nous !

Bref, comme les jeux classiques tels qu'Epic ou Wh40k, les joueurs sont amenés à concevoir une liste d'armée.

Le jeu est très simple, et somme toute très logique dans sa mécanique. Il ne me faut généralement qu'une bonne vingtaine de minutes pour expliquer les règles à un débutant. Ensuite, il faudra quelques parties pour maîtriser les mécaniques du jeu qui nécessite une bonne connaissance des règles, des possibilités qu'offrent chacune des unités, des systèmes d'armes, etc.
La mécanique du jeu repose sur une vraie connaissance des ses forces et de celles de son adversaire, tout en gardant en tête une stratégie d'attaque/défense. De nombreuses fois j'ai pu voir des joueurs avec une bonne stratégie et une poisse pas possible remporter la partie car le jeu repose plus sur la stratégie que sur les lancers de dés.
Pas étonnant que bon nombre de joueurs - et j'en fais partie - présentent ce jeu comme un jeu d'échecs sur Table plutôt qu'en le comparant à ses prédécesseurs tels que Space Marines, Epic ou Flames of War.
Voir le
Work-in-Progress
des PHR de Bertrand.